samedi 14 avril 2012

La démocratie bâillonnée: une réalité à Drémil-Lafage

Bonjour,
Le dernier conseil municipal a été le théâtre d’un incident d’après ce que plusieurs personnes nous ont rapportés.
Mardi dernier, après la clôture de la séance publique du conseil municipal, un administré a demandé au maire à pouvoir s’exprimer.
Madame le maire lui a brutalement répondu « Non Monsieur, je ne permets à personne, parce que l’ancienne municipalité n’a jamais permis à qui que ce soit !", rappelant que le public ne peut s’exprimer que si le maire le veut bien. C’est effectivement exact.
Mais qu’observe-t-on dans les autres communes ?
En fin de séance, ce sont les maires (des vrais, eux) qui invitent le public à s’exprimer s’il le souhaite. Et le public s’exprime.
A Drémil : NON ! Le maire continue de refuser toute discussion, de refuser tout débat. Voilà une drôle de conception de la démocratie.
A la suite de ce refus, la discussion s’est enflammée, « vous montrez là encore votre mépris de la population » se serait exclamé l’administré courroucé ; d’autres administrés à tour de rôle ont tenté de dialoguer avec le maire en pure perte. Au contraire, celle-ci n'a cessé de s'emporter devant les yeux médusés des conseillers et du public, allant jusqu’à pousser des cris et reprocher à cette administré « vous n’avez pas à m’insulter! » de façon injustifiée car aucun propos insultant n’avait été proféré.
La maire a à nouveau fait référence aux anciennes municipalités dans un discours de plus en plus incohérent : « Les anciennes municipalités n’ont permis à personne de s’exprimer !». Le maire avait clairement perdu les pédales…
Remercions cet administré qui a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et qui a permis au maire de révéler publiquement sa véritable nature de dictateur.
Un regret cependant : nous ne saurons pas sur quel sujet cette personne voulait s’exprimer.
Rappel : la démocratie c’est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », et la dictature, c’est « le pouvoir détenu par une personne qui l’exerce de façon autoritaire ».
Sous quel régime sommes-nous à Drémil ?
MIDL 31280

4 commentaires:

  1. Pour répondre à votre question, nous sommes sous le régime de la dictature, très clairement.

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  2. Hélas, à la veille d'élections présidentielles, c'est impressionnant de pouvoir penser que la dictature soit à nouveau instaurée.
    Je suis le symbole de cette dictature, de cette peur d'être identifié puisque je n'ose pas signer ce papier.
    Je suis jeune, dynamique et plein d'espoir mais révolté de voir que ça marche toujours pour ces gens la.

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  3. Ce qui me sidère, c’est la passivité des autres élus, à l’exception d’un petit nombre qui osent prendre la parole. Qu’adviendra-t-il quand ils ne seront plus élus, qu’ils croiseront leurs voisins ? Comment font-ils pour se regarder dans une glace ? Des grands lâches…

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  4. Je crois que c'est la première fois que notre village est confronté à un constat aussi pitoyable.

    Il faudra que ces individus évitent non seulement les glaces mais aussi les vitrines des commerces du village.

    Ont ils été choisi juste pour faire le nombre ?
    Ont-ils pu avoir l'occasion de prendre conscience du rôle technique et humain que représente la mission d'élu ?

    Ils sont à plaindre autant qu'à critiquer.

    Ils laisseront à vie, au sein de ce village le douloureux souvenir de gouvernants qui n'ont su, ni ECOUTER, ni RASSEMBLER, ni AGIR... ça vous parle ?

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