vendredi 14 octobre 2011

Hommage rendu à M. Jacques BODET lors du dernier Conseil Municipal

A la suite de la disparition le 3 septembre dernier de M. Jacques BODET, conseiller municipal en exercice, nous nous étions faits l’écho de l’attente des Drémiloises et des Drémilois à propos de l’hommage de la Municipalité.
En introduction du dernier Conseil Municipal, Mme le Maire a fait observer une minute de silence sans préciser si une autre forme d’hommage serait rendue.
Par respect pour la mémoire de M. Jacques BODET, nous ne ferons aucun commentaire sur la nature de l’hommage rendu près de 3 semaines après sa disparition.
Nous nous limiterons à mentionner une proposition fréquemment évoquée par les Drémilois. De nombreuses personnes que nous avons croisées suggèrent de donner le nom de Jacques BODET à un bâtiment communal récemment achevé et pas encore inauguré (terrain de tennis couvert).
Nous trouvons cette proposition appropriée, si la famille est d’accord bien sûr.
MIDL 31280

jeudi 13 octobre 2011

Le Grand Toulouse – premiers effets sur la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères

La plupart des Drémilois ont reçu l’avis de paiement de la Taxe Foncière contenant la nouvelle Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.

En effet, à la suite de l’adhésion de notre commune à la CUGT (Communauté Urbaine du Grand Toulouse) au 1er janvier 2011, la Redevance d’Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM) acquittée jusqu’en 2010 auprès du syndicat intercommunal a été remplacée par la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), le service étant dorénavant assuré par le Grand Toulouse.
En l’absence d’explication individualisée fournie par la commune (simulation du nouveau montant pour chaque foyer), de nombreux Drémilois sont tombés à la renverse en découvrant le beau cadeau de bienvenue à la CUGT.
En effet le mode de calcul pour l’enlèvement des ordures ménagères a changé : initialement basé sur le nombre de personnes du foyer, il devient maintenant une taxe additionnelle sur le foncier bâti.
Le Taux 2011 de la TEOM est de 14,40 % à Drémil-Lafage.
Pour mémoire, ce Taux est de 8,50 % à Toulouse.
De nombreux Drémilois ont ainsi vu cette taxe dépasser largement le montant de la redevance précédente, et l’explication insérée sous forme d’encart dans les dernières Brèves (juillet 2011) se gardait bien d’évoquer ce cas de figure - à titre d’exemples (cas réels):
-       un couple de personnes retraitées ayant vu cette taxe presque doublée (de 240€ à plus de 450€) alors qu’ils vivent seuls avec un niveau de retraite très modeste,
-       un couple avec 2 enfants dont la redevance était de 340€ et atteint maintenant 500€.
Notre municipalité a encore manqué une occasion de défendre les intérêts des Drémilois.
Pour mémoire, l’autorité clamait dans les dernières Brèves :
« Les élus de la communauté urbaine se sont tout particulièrement appliqués à ce que la mise en place de la fiscalité partagée n’ait aucune incidence sur la fiscalité des ménages pour que les contribuables ne subissent pas une augmentation de leurs impôts du fait du passage en communauté urbaine. »
Allez donc en parler avec les personnes dont la TEOM a doublé !

Est-il encore temps d’influencer le mode de calcul pour le futur ?
Quelles discussions ont eu lieu avec la CUGT ? Quelles positions nos élus ont-ils défendu ?
Nous avons donc décidé de mener une petite étude à partir des informations anonymes que les Drémilois voudront bien fournir sur le blogue.
Nous proposons donc aux Drémilois de communiquer l’évolution du montant avant et après l’adhésion à la CUGT et nous consoliderons les résultats pour tous.
Merci de votre contribution.
MIDL 31280

mardi 11 octobre 2011

L’accès aux nouveaux terrains de tennis – rectificatif

Dans le dernier article relatif à l’adoption en conseil municipal de la convention d’accès aux nouveaux terrains de tennis, nous avons commis un « crime de lèse majesté » : nous avons préjugés que les échanges (vifs !) autour de l’accès aux terrains pour les non licenciés ne seraient pas consignés au compte-rendu du conseil. Il s’agissait d’une erreur de notre part. Un bref résumé de ces échanges a été rapporté dans le compte-rendu du conseil : que les Drémilois nous pardonnent cet excès de négativisme.

Bien sûr, la réponse de l’autorité à la question posée par un conseiller frise le ridicule – voir l’extrait du compte-rendu ci-après : « Madame le Maire donne son accord pour étudier la question avec le club de tennis. Elle propose de laisser passer quelques mois puis de faire un point sur la fréquentation des cours et les demandes enregistrées des non licenciés. »
Comment l’autorité peut-elle se moquer ouvertement et en public de ses conseillers ? 
-       «… étudier la question avec le club de tennis » à qui on a donné un accès intégral par écrit, à l’exception de 4 « pauvres » heures réservées aux écoles ? Que croyez-vous qu’il adviendra ?
-       « laisser passer quelques mois puis faire un point » ou la tactique qui consiste à reporter la discussion aux calendes grecques, ou botter en touche comme disent les rugbymen.
Les conseillers municipaux sont ils encore dupes de ces manœuvres misérables ?
Il fait décidément bon vivre la démocratie à Drémil-Lafage, surtout lorsqu'on est Conseiller Municipal !

dimanche 9 octobre 2011

L’accès aux nouveaux terrains de tennis – débat en conseil municipal ?

L’ordre du jour du dernier conseil municipal (23 septembre) comportait la convention de mise à disposition des nouveaux terrains de tennis en faveur du club de tennis local.

Les Drémilois témoins des débats dans le plus pur style « URSS » ont pu apprécier : lecture à la hussarde par l’autorité de la proposition de convention, des conseillers effarés cherchant à comprendre les clauses de cette convention débitée à une vitesse supersonique, aucune copie distribuée aux membres du conseil (le photocopieur est souvent en panne les jours de conseil municipal !), …

Evidemment, sans avoir eu le temps d’assimiler le contenu de cette convention, les conseillers présents ont été « invités » au vote par l’autorité et ont majoritairement approuvé la dite convention.
Voilà la triste réalité de la démocratie au sein de notre conseil municipal.
Il est à noter que la convention semble prévoir un accès exclusif au club de tennis local et à ses membres.

Le seul fait un peu rafraichissant de cette soirée bien tristement ordinaire pour notre démocratie locale a résidé dans une amorce de débat à propos de l’accès élargi à tous les Drémilois ; cette discussion est malheureusement intervenue après le vote.
Cela a démarré par un très vif échange entre 2 conseillers : le premier d’entre eux, non sans un certain courage, a demandé que l’accès aux nouveaux tennis soit autorisé pour tous les Drémilois. Le second a brutalement rejeté la demande en arguant que l’accès au terrain de football n’était pas ouvert au grand public.
Bien sur, le débat a tourné court et gageons que les échanges ne seront pas consignés au compte-rendu du conseil municipal.
A suivre …