dimanche 11 septembre 2011

La gestion des finances de notre commune – évolution des dépenses et recettes

Voici le résultat de nos analyses sur l’évolution des dépenses et recettes de fonctionnement (hors report de l’exercice précédent) pour la section de fonctionnement: NB : les montants sont en milliers d’euros.


Premier constat : l’augmentation des dépenses de fonctionnement 2009/2008 est de l’ordre de 6%, mais elle bondit à près de 22% en 2010/2009.
Que s’est-il donc passé ?
Au moment où tout le monde cherche à porter ses efforts sur la stabilisation, voire la diminution de ce poste.
Nous nous pencherons prochainement sur les excédents de fonctionnement et les reports de l’exercice précédent.
A suivre…

4 commentaires:

  1. Bonsoir,
    J'ai vérifié les 2 dernières Brèves: vos chiffres sont exacts.Comment la Mairie a t'elle pu se tromper à répétition? A croire qu'ils ne relisent pas leurs articles.
    Mais quelles dépenses de fonctionnement peuvent justifier une telle augmentation sur 2010?Il n'y a rien eu de créé sur notre commune?
    Qui peut nous expliquer?

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  2. Une petite connaissance de la compta territoriale devrait permettre de comprendre ce qui s’est probablement passé.
    Les chiffres présentés, tirés des camemberts de la Mairie, représentent la somme des compte de classe 6 pour les dépenses et la somme des comptes de classe 7 pour les recettes. Lorsqu’il y a des charges et des produits exceptionnels négligeables, la comparaison d’un exercice sur l’autre ne génère pas de distorsion anormale dans les ratios. Dans le cas contraire l’anomalie est flagrante. C’est peut-être le cas pour Drémil en 2010.
    Quand on consulte les compte rendus de conseil municipal, on trouve une opération importante dont les écritures ont toutes les chances d’avoir été comptabilisées sur 2010. Cette opération MIDL 31280 s’en est fait largement l’écho : la réalisation des terrains de tennis. Pour financer cette opération, la Mairie a mis en vente le terrain (tennis) au centre du village pour un prix de 400.000 euros (CR du 08/04/2010).
    Les communes de la taille de Drémil ne tiennent pas de bilan. La recette en classe 7 est contrebalancée par une écriture d’ordre au compte 67. Cette somme de 400.000 euros vient donc impacter le cumul des dépenses et des recettes figurant dans les camemberts (charges et produits exceptionnels)
    Il est clair que si les Brèves Finances avaient été un peu plus détaillées et explicites, la question ne se serait pas posée. Mais là, c’est une autre histoire.
    nb: On a par contre de quoi s'inquiéter pour les dépenses de fonctionnement 2011.

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  3. Je comprends les arguments (et encore pas tous) développés par le blogueur connaisseur en comptabilité territoriale (classe 6, classe 7, compte 67 ...).
    Mais dans sa démonstration, il méconnaît que la construction des terrains de tennis est un investissement.
    Or les chiffres présentés par MIDL31280 concernent les recettes et dépenses de fonctionnement et non pas les recettes et dépenses d'investissement.
    Nous ne sommes donc pas plus avancés quant à la justification des dépenses de fonctionnement en 2010.
    J'espère que MIDL31280 publiera bientôt une analyse des comptes 2010 relatifs aux investissements.

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  4. Une explication un peu plus technique paraît nécessaire compte tenu de la réaction très pragmatique et donc justifiée du blogueur du 25 septembre, lequel ne semble toutefois pas appréhender parfaitement toutes les subtilités de la compta territoriale qui diffère de la compta privée du fait d’opérations appelées écritures d’ordre.
    La démonstration, volontairement simplifiée, qui a été faite précédemment, a pour seul but d’attirer l’attention du lecteur sur l’opération exceptionnelle (certes d’investissement), qui a, mécaniquement, grevé les masses du fonctionnement tant en dépenses qu’en recettes. Le schéma présenté par MIDL dans son sujet du 25 septembre est d'ailleurs explicite à cet égard, puisque l’on constate une même progression de la pente à la hausse, tant en dépenses qu’en recettes.
    Bien qu’il s’agisse d’investissement, les cessions sont enregistrées en fonctionnement au compte 77. Puis dans un deuxième temps, une écriture d’ordre, faisant intervenir, entre autres, les comptes 67, permet de régulariser la valeur résiduelle de l’investissement et de transférer la plus-value réalisée (c’est préférable !) sur un compte d’investissement de classe 1. Cette enveloppe peut alors couvrir les dépenses d’investissement qui sont effectuées, en classe 2, dans le cadre de l’opération concernée (en l’occurrence la réalisation du nouveau terrain de tennis).
    Sans minimiser la portée du message qu’a voulu faire passer MIDL dans les schémas présentés, il apparaît difficile de se faire une idée précise de la situation au seul vu des brèves diffusées par la Mairie. Si l’on peut admettre qu’en 2010, les dépenses n’ont pas progressé à hauteur des écarts que laissent apparaître les chiffres présentés, il semble qu’il n’en sera pas de même sur 2011, notamment au niveau des dépenses de personnel (dont la prévision peut être calculée très finement) avec le poste de DGS sur une année pleine, et dont la plus-value reste toujours à démontrer. Bien que la couleur de la tranche de camembert ait été modifiée entre le réel et le prévisionnel (intentionnellement pour tromper le lecteur, on peut se le demander ?), l’augmentation des dépenses de personnel sera de l’ordre de 15% en 2011.
    La stratégie de non-communication de la part de la Mairie (« moins on en dit, mieux on se protège » ou « j’ai été élue, je fais ce que je veux »), est propice à générer un grand nombre d’incompréhensions et de jugements hâtifs et erronés. Mais si l’on en juge par la rumeur qui commence (on pourrait dire enfin !) à sourdre au sein du village, cette attitude décrédibilise grandement celui ou celle qui l’utilise car elle montre, de sa part, le peu de considération qu’il (elle) a des êtres humains entraînant par là-même des conséquences pour le moins dévastatrices et désastreuses, tant au sein des équipes municipales, qu’au sein même de la population drémiloise.

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