L’impossibilité pour les Drémilois d’accéder aux nouveaux terrains de tennis sans être adhérent du club local a soulevé une vive polémique l’été dernier, comme les échanges sur notre blogue l’ont montré.
La convention d’usage des nouvelles installations a été soumise au vote en conseil municipal et la discussion avait failli mal tourner entre certains conseillers municipaux. Cela prouve l’absence de consensus au sein du conseil municipal.Bien sûr, comme à son habitude, la maire n’en a pas tenu compte et a enterré le dossier, trop heureuse d’avoir offert ce qu’elle avait promis sans se soucier de ceux qui allaient en payer la note pendant des années.
Au cours des dernières semaines, nombre de Drémilois que nous avons croisés se sont émus de l’utilisation nocturne quasi-quotidienne du terrain de tennis et des frais d’éclairage et de chauffage associés.
En effet, les usagers du chemin de Loubières ont constaté que le tennis couvert était éclairé tard le soir quel que soit le jour de la semaine. S’agit-il d’une minuterie mal réglée ou d’une utilisation intensive en soirée ?
Quoi qu’il en soit, la question du coût d’utilisation toute l’année de ce terrain couvert se pose :
- L’éclairage est il payé par les joueurs comme c’était le cas pour les anciens terrains au tout début (utilisation de jetons) ?
- En est-il de même pour le chauffage ?
- Le club local finance t’il une partie des frais d’électricité qui promettent d’être exorbitants?
Bien sûr il convient de tirer un parallèle avec le stade de football dont l’éclairage est financé par la commune ainsi que le coût du chauffage (eau chaude, radiateurs).
Néanmoins, contrairement au terrain de tennis, le terrain de football n’est pas éclairé tous les soirs de la semaine et ses vestiaires ne sont chauffés qu’occasionnellement.
De plus, le nombre de bénéficiaires de l’éclairage et du chauffage du terrain de tennis est extrêmement réduit (au plus 4 personnes par soirée) du fait de l’accès exclusif attribué au club local.
Si l’on ajoute à ces avantages « exclusifs » la subvention que la commune verse au club de tennis, les Drémilois qui payent la facture sont en droit de demander des comptes.
MIDL31280
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe confirme: l'éclairage est allumé en permanence le soir, j'y passe en rentrant du travail.
Quand on pense au pic d'électricité en ce moment, comment se fait il que la mairie n'est pas temporairement demandé au club de tennis de suspendre leur activité?
On a l'impression d'être dans le royaume des copains-coquins.
J'aimerais bien voir réagir les dirigeants du TCD ou les membres sur ce sujet? Ils sont bizarrement devenus discrets, le sujet doit bien les ennuyer.
Je souhaite de tout coeur que la prochaine municipalité revoit ces privilèges.
Un ancien pratiquant de tennis
Bonsoir,
RépondreSupprimerMIDL vous parlez d'une convention de mise à la disposition des nouvelles installations au TCD: si je comprends bien, cela s'est transformé en une exclusivité d'usage et maintenant de dépense électrique illimitée.
Les stupidités sur notre commune n'ont d'égales que l'incompétence de son maire.
Nous ferions mieux d'accueillir des SDF dans notre gymnase au lieu de dépenser imbécilement de l'énergie pour quelques profiteurs, qui peut-être ne résident pas sur Drémil.
Bonjour,
RépondreSupprimerMême si certains commentaires sont un peu excessifs, je les rejoins dans l'esprit. Il n'est pas du tout démocratique d'offrir autant d'avantages à un petit groupe surtout si tous les autres habitants n'ont pas accès au service.
Un cas semblable s'était produit dans une commune de ma connaissance et la municipalité a été contrainte d'ouvrir l'accès à tous suite à une plainte d'autres associations.