dimanche 24 juin 2012

Histoire de DGS: 3ème épisode

Bonjour,
Comme nous le faisons régulièrement, et comme chacun peut le faire, nous avons consulté le site Internet du Centre Départemental de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Haute Garonne (http://www.cdg31.fr/offres-emploi.asp).

Et qu’avons-nous constaté ?
Qu’il y figure une offre d’emploi pour la commune de Drémil-Lafage, et qu’elle concerne un poste de Directeur Général  des Services en remplacement, pour 17h30 par semaine (donc à mi-temps), au grade d’attaché territorial.
Nous avons déjà évoqué le sujet dans notre article du 28 mai « Histoires de DGS à Drémil-Lafage ».
L’absence de longue durée de la titulaire, que nous mentionnions, semble donc bien être une réalité.
Mais voilà, on ne la remplace qu’à moitié. Deux hypothèses :

1) La titulaire actuelle est encore « présente » à mi-temps, et on cherche quelqu’un pour « remplir » le deuxième mi-temps : c’est avoir bien peu de compétences en management des personnels. Comment imaginer que deux cadres (les attachés territoriaux sont des cadres de catégorie A, juste en dessous des administrateurs territoriaux) puissent se partager le même poste avec les mêmes  responsabilités. Il est peu probable que quelqu’un de sensé puisse accepter une telle situation (la municipalité se passe d’ailleurs de DGS depuis près de six mois) ;

2) Elle est définitivement partie, et une réalité s’est imposée : ce poste est inutile (nous venons de dire que la municipalité s’en passe depuis près de six mois), mais on le remplace quand même à moitié pour ne pas perdre la face, et on ne renouvelle pas le CDD à son terme. Ce pourrait être une sortie honorable pour Madame le maire qui aurait enfin compris quelque chose. Et ce serait une première action positive dans le domaine de la gestion calamiteuse  des personnels dans cette commune.

Les Drémilois attendent des éclaircissements...
MIDL 31280

13 commentaires:

  1. Merci de l'information.
    Heureusement que vous existez.

    Nous avons cru comprendre qu'il s'agit de la 2ème

    Vous me direz, jamais 2 sans 3

    Mais tout de même.

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  2. Quel immense gâchis !!! Non seulement en matière de deniers publics (puisque un poste de DGS n’est pas nécessaire à Drémil-Lafage), mais surtout et malheureusement, en matière de potentiel humain.
    Par sa méchanceté maladive et son égocentrisme exacerbé, notre première élue a réussi non seulement à dégrader le fonctionnement, et aussi l’état physiologique et psychologique du personnel en place, mais elle est parvenue à détruire gravement la santé et la vie d’une personne (DGS) qui venait apporter toute son expérience et ses compétences au service des Drémilois.
    Le plus grave dans l’affaire, c’est qu’elle est sincèrement persuadée que ce sont les autres qui lui veulent du mal. Il est grand temps que les élus prennent enfin leurs responsabilités, avant qu’un drame encore plus grave ne vienne assombrir le tableau.

    Déjà, compte tenu du climat délétère et puant régnant entre les différents protagonistes évoluant au sein de la Mairie de Drémil-Lafage, il est à suggérer aux élus d’écrire et de voter en Conseil Municipal, une charte de déontologie mettant l’humain aux centre des relations, en définissant les règles de morale et d’équité dans les rapports entre les élus eux-mêmes, ainsi que les règles visant à l’harmonie professionnelle et au respect des personnels municipaux.
    Mesdames et Messieurs les élus, prouvez-nous que vous valez bien mieux que l’image que vous véhiculez lamentablement, aujourd’hui, au sein de notre Commune.

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  3. Heureusement que vous existez, merci pour l'information.
    La statue est toujours à la même place, rien ne changera donc, jamais ? c'est sympathique d'apprendre les choses ainsi.
    Maintenant, on sait vraiment à quoi s'en tenir quant à la manière de fonctionner.

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  4. Bravo pour votre sens de l’investigation !
    Je me suis connecté sur le site référencé et votre article est tout à fait exact !!
    Quand on cherche à recruter sur le même poste 3 fois en moins de 2 ans, cela prouve qu’il y a un grave problème.
    La 1ère fois, on accuse le recruteur ou le candidat qui s’est survendu, la 3ème fois, on conclue systématiquement à un grave problème du côté du responsable hiérarchique : dans le cas présent, le Maire !
    La preuve est apportée que le maire élue a trompé tous les Drémilois en cachant son caractère asocial et son incapacité totale à travailler en équipe et à diriger.
    Quand manager est synonyme de domination, abus de pouvoir, tyrannie et violence psychologique (les anglo-saxons emploient le terme « harcèlement »), les personnes qui le vivent au quotidien (personnel prioritairement et élus ensuite) nourrissent des sentiments d’offense, de dévalorisation et d’humiliation.
    Dans le monde professionnel, nous traitons maintenant très rapidement ces cas-là afin de ne pas laisser s’instaurer dans l’entreprise une dégradation des relations interpersonnelles et au final de la performance.
    En ce qui concerne ce manager, mon expérience professionnelle me conduit à le ranger dans la catégorie des handicapés sociaux, qui souffrent d’inadaptation dont ils ne maitrisent généralement pas la cause. Ce dernier point est conforté par les divers témoignages apportés sur le blogue attestant que le manager en question se considère lui/elle-même victime.
    PS : des procédures de licenciement pour cause grave voire lourde du manager en question sont en général un recours en entreprise.

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  5. Hélas dans le service public on ne vous flanque pas dehors, on fait en sorte que vous craquiez et que vous partiez.
    Longue maladie, mutation,pas de possibilité d'avancement, découragement qui vous amène (de votre propre initiative) à postuler pour une autre collectivité;
    En plus, il faudrait dire merci.
    Si ce n'est pas de l'abus de pouvoir, comment appelle t-on ça?
    Le pire sont ceux qui connaissent le problème et qui valident. Qu'ont-ils (elles) à gagner ?

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  6. Je pense que Drémil souffre comme d'autres administrations souffrent de ce mode de gouvernance qui n'est pas celui du privé.
    Comment continuer à accepter qu'un salarié, DGS ou autre (même titulaire dans une collectivité territoriale) puisse demeurer dans cette situation d’arrêts maladie à répétition.
    Il y a des autorités de tutelle dont le CDG (cité plus haut pour un nouveau recrutement), que font-ils au regard de cette situation.Essayent-ils de comprendre ce qu'il se passe?
    Le maire de Drémil accumule les problèmes avec son Personnel et ils ne s'en soucient pas?
    Les membres du Personnel cumulent les arrêts maladie et qui s'en inquiète, ou au minimunm se pose des questions à par certains Drémilois?
    Drémil attire-t-il donc que des "fragiles" ou leur "chef" est il ignare en matière de relations humaines au sein du travail.
    Pourquoi certains résistent mieux que d'autres?
    Pourquoi certains ont du partir?
    En fait, tout le monde s'en fou car c'est avec l'argent de la collectivité que ces situations sont possibles.
    Dans le but de faire une action positive, pour les intérêts de notre commune et pour la santé de celui ou celle qui va venir en réponse à cette nouvelle offre d'emploi de DGS,soyons tous solidaires pour prévenir le plus tôt possible cette personne des dangers qu'il encours.

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  7. Selon les infos qui circulent, la DGS actuellement absente n'aurait pas voulu exécuter certaines consignes demandées par la mairesse, comme celle consistant délibérément à "casser du personnel". Avant son départ en maladie, cette DGS se serait aussi entretenue en tête en tête avec la plupart des élus pour dénoncer les agissement du maire (et de son valet délégué au personnel car n'oublions pas qu'elle n'est pas seule à agir ainsi). Depuis, il y a eu des fuites, certains élus ont parlé et tous connaissent la situation. Alors c'est bien beau de s'en prendre à cette mairesse mais ils sont tous coupables car en se taisant, ils cautionnent ! Ce sont des lâches et hormis 3 ou 4 qui tentent de dénoncer, tous les autres sont des minables qui ne veulent pas prendre leur responsabités en mettant hors d'état de nuire ce petit despote. Ils y gagneraient pourtant et en sortiraient grandis !
    Je compare cette équipe municipale à une secte dirigée par un dangereux gourou.
    Si encore elle suivait l'exemple de la secte du Temple Solaire...

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  8. Il aurait été intelligent de mettre les choses à plat, dès que les premiers troubles sont apparus mais personne n'a voulu, ni entendre et encore moins écouter.

    En fait, les dérapages destructeurs se sont succédés en causant de graves dégâts.
    Les conséquences constatées touchent autant les carrières des agents que leur santé.

    Malheureusement, nous sommes au point de non retour et les décisions qui vont être prises seront lourdes de conséquences.

    Le plus triste est que l'humain ne soit pas parvenu à établir une autre forme de dialogue.
    Le véritable échec, il est la.

    Hélas, nous ne sommes pas au bout, beaucoup d'évènements peuvent encore avoir lieu et servir ainsi,d'exemple.

    Alors peut-être que l'humain se posera les bonnes questions et se différenciera de l'animal.

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  9. J'ai pris la peine de consulter l'annonce dont vous parlez ci dessus. Après avoir bien lu la description du poste je m'interroge:
    -a-t-on besoin d'un tel collaborateur à Drémil?
    -depuis que nous sommes à la CUGT il doit y avoir moins de dossiers à gérer!
    -comment faisaient les prédécesseurs de notre maire actuel?
    - que fait-elle à la CUT au lieu de travailler pour la commune?
    A moins que ce ne soit pour combler son incapacité à traiter les affaires je ne comprends pas pourquoi le maire de Drémil s'obstine malgré 2 échecs à encore chercher un nouveau DGS.

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  10. Bravo pour à MIDL pour la copie de l’annonce du poste de DGS sous forme de faire-part de décès ! la signification est explicite : toute personne sur ce poste viendra s’ « enterrer » à Drémil, comme les 2 précédentes sur le poste.
    En réponse aux questions du blogueur du 1er juillet : le profil psychologique de l’ « handicapée sociale » qui occupe la fonction de maire est tel qu’elle ne vit que pour élever sa perception de son statut social. Cette élévation passe selon elle par l’obligation de côtoyer coûte que coûte des personnes de rang supérieur qu’elle trouve à la CUGT (maires de commune de taille plus importante, élus toulousains et président de la CUGT). J’ai coutume d’appeler ce processus « être admis à la cour du roi ». Chacun de ses actes est seulement dicté par ce besoin inextinguible de reconnaissance personnelle, en aucun cas par le bien être des Drémilois.
    Cette personne est entrée dans un cheminement sans retour, rien ni personne ne pourra l’en dissuader d’après mon expérience des dizaines de cas similaires que j’ai eu à examiner.
    Lorsque ce profil comportemental est pris en compte, chacun peut ainsi considérer tous les faits et décisions de cette personne avec une autre logique.
    Le recrutement d’une DGS est dicté par :
    - L’impossibilité de revenir en arrière en changeant d’avis
    - La négation de la notion d’échec synonyme d’humiliation (perdre la face lui est insupportable face à des conseillers municipaux de « rang inférieur »)
    - Le besoin d’élever son statut au niveau des maires de commune de plus grande taille qui ont un(e) DGS
    - Le besoin d’être servie comme elle a certainement dû servir toute sa vie.
    Il faudrait en connaitre un peu plus sur le passé de cette personne pour affiner l’analyse, bien sûr.

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    1. J'adhère cent pour cent à votre analyse, et avec un tel diagnostic, c'est un acte de décès de la vitalité de notre commune que nous pourrons faire passer.
      Par pitié que tout les Drémilois s'unissent pour que cette "malade" soit mise hors d'état de nuire: une pétition, une manif au cours d'une prochaine réunion du Conseil Municipal ou autre, il doit bien y avoir un moyen pour la débarquer.

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  11. Que cette analyse est exacte ?
    Tous ceux qui ont eu l'occasion de faire, plus que de la rencontrer mais de la cotoyer, lors d'assemblée, de réunion, savent que c'est ainsi qu'elle fonctionne.
    Pouvoir enfin, ordonner, commander, après, je le crois, autant d'années de soumission.
    Chacun sa thérapie.

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    1. Chacun sa thérapie! pour ma part je refuse d'accepter qu'elle fasse sa thérapie aux frais de la commune.
      On a pas besoin de petite cheftaine surtout si incompétente.
      Un maire est élue pour gérer les affaires de la commune avec le soutien de son conseil municipal. Il n'est pas la pour soigner ses frustrations et ses complexes dont on a rien à faire.
      Elle n'est pas à sa place il est temps de lui faire comprendre.

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